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vendredi 10 septembre 2010

"Péché capital et...

...pêcher mural". Les deux peuvent être liés si le jardinier n'aborde pas le travail de cet arbre avec humilité; la vanité mène dès lors le jardinier présomptueux!!!

Le travail en forme palissée des fruitiers à pépins est déjà une activité "prenante"mais ouvrir comme une main un fruitier à noyau sur un mur relève parfois du casse tête. Ces arbres supportent difficilement la taille faut-il le rappeler! Cela se fait surtout en vert et avec des bois de faible diamètre.

A Orsan sur le mur d'entrée en bord de route deux pêchers sont tout de même travaillés en palmettes à la diable.



Rude entreprise en effet car sous nos contrées la durée de vie n'excède pas vingt années, et la cloque ou la gommose guettent à tout instant.

Une pulvérisation cuprique à la chute et au débourrement des feuilles restent une bonne prévention.

Les palmettes sont exposées plein sud, inutile d'y penser avec une autre orientation!


Cette taille d'été ou de "récolte" consiste à supprimer les rameaux ayant fructifié ou si les fruits sont tombés prématurément.

Cette opération est très utile pour renforcer les rameaux de remplacement.




Dans les régions traditionnelles de culture des pêchers sous cette forme, l'attache se fait avec des morceaux d'étoffe, ce palissage se dit " à la loque". Cette méthode a été mise au point pour ne pas blesser les branches lors de l'attache...le "scoubidou" permet la même approche!





De solides clous disposés stratégiquement dans les joints du mur assurent des prises pour le palissage des pêchers, la matière synthétique du lien et le mode d'attache protège le rameau de l'acier.





















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