Au début du printemps une palmette double U présentait de graves symptômes et périclitait dramatiquement. Ses bras desséchaient à vue et les acariens y ripaillaient allégrement... le phénomène en cours depuis un an compromettait l'avenir du fruitier qui de plus devenait un potentiel foyer de contagion pour les alentours.
J'ai donc pratiqué un émondage sévère , ceci avec une scie égoïne sur la base des charpentières au niveau d'un départ de végétation , même léger. Puis une protection au goudron de Norvège sur les plaies afin de garantir une bonne cicatrisation.
Le résultat pour l'instant est satisfaisant , je dispose de longs allongements à bois pour reconstruite les charpentières de la palmette. Mais je ne pourrai garder que 1/4 de ces longueurs en mars 2010...c'est la loi de la taille de formation!
Parallèlement , l'année prochaine s'imposera la taille de fructification sur ces rameaux conservés alors que les allongements pousseront à nouveau , ces deux types de taille ont des modes d'applications précis et spécifiques ; il y a de la révision technique dans l'air.
Encore environ vingt saisons...et cette palmette grâce à sa capacité de réitération ressemblera après régénération à sa soeur jumelle non loin d'elle , actuellement occupée à mener à terme ses fruits.
Félicitations à tous les internautes qui ont découvert l'identification du fameux T.R.X.C.M! Fulgurantes interventions , vous êtes au top pour une inscription à " Questions pour un champion".
Il s'agit en effet d'un noble représentant de la famille des Astéracea , le pissenlit dent de lion ( Taraxacum dens-leonis ) appelé également couronne de moine.
Bientôt une autre recherche pour vos méninges , et il y a du nouveau coté " colonnes de pierres" , allez jeter un coup d'oeil sur le mois de mai...
lundi 31 août 2009
Pâte à cake et patates !
Voici " pâte à cake" , le chaton multicolore de fétuque génération 2009. Encore un peu speed , il prend possession du jardin en suivant les pas de sa mère.
Des pommes de terre bientôt en fleurs début septembre , est-ce possible ?
Oui à condition de posséder des semences " décalées" dans leurs cycles végétatifs et de les mettre en terre vers la mi-juillet. Cette plantation estivale permet d'obtenir des pommes de terre nouvelles en automne.
Une contrainte de cette culture saisonnière , c'est la nécessité impérative et suffisante en eau pour le bon développement des solanacées. Par contre le feuillage des " truffes" est sain de toutes maladies et prédateurs courants.
Une observation suite aux planches " patates" menées ainsi l'an passé , c'est le faible rendement productif...ai-je fait tout le nécessaire et dans les meilleures conditions ? Ce n'est pas encore gagné !
Des pommes de terre bientôt en fleurs début septembre , est-ce possible ?
Oui à condition de posséder des semences " décalées" dans leurs cycles végétatifs et de les mettre en terre vers la mi-juillet. Cette plantation estivale permet d'obtenir des pommes de terre nouvelles en automne.
Une contrainte de cette culture saisonnière , c'est la nécessité impérative et suffisante en eau pour le bon développement des solanacées. Par contre le feuillage des " truffes" est sain de toutes maladies et prédateurs courants.
Une observation suite aux planches " patates" menées ainsi l'an passé , c'est le faible rendement productif...ai-je fait tout le nécessaire et dans les meilleures conditions ? Ce n'est pas encore gagné !
vendredi 28 août 2009
Mort aux chenilles!
Allons , allons du calme...Une chenille dans mon carré de fenouils ne met pas en péril ma récolte. Après reconnaissance , il s'agit de surcroît de la larve d'un magnifique lépidoptère : le Grand porte-queue ( Papilio machaon ) . Regardez dans un manuel d'entomologie une vue de l'imago , c'est une merveille de couleurs et de formes.
Les plantes hôtes de cette espèce sont principalement des ombéllifères , c'est pourquoi la chenille s'observe sur les carottes sauvages...et mes fenouils cultivés.
Cette espèce de papillon est menacée dans certaines contrées ou l'apport excessif d'engrais azoté transforme les plantes nourricières en repas mortels pour les chenilles.
Encore quelques feuilles de mes fenouils et cette chenille deviendra une chrysalide. L'année prochaine , l'insecte parfait éclos de cette métamorphose enchentera les yeux lors de son vol ou lors d'un arrêt butinage sur les lavandes...c'est aussi cela un jardin.
Coeur flamboyant
" Combien de temps pour faire le jardin du Prieuré ? "
Une vie ! Un jardin n'est jamais fini , un arrêt est synonyme d'abandon et de mort du jardin. Chaque année après le sommeil hivernal les jardiniers aident le jardin à se réveiller. Cette renaissance sera l'apparition d'un jardin nouveau , plus qu'un simple et banal entretien c'est une perpétuelle création.
"Après tant de doutes et d'hésitations c'est parti dans le rôle de jardinier des jardins du Prieuré Notre Dame d'Orsan. Vive l'aventure!..." , Voilà comment je commençais le journal des jardins en septembre 1993.
Prochainement , au lendemain de la St Fiacre cela fera 16 années pleines que je suis le gardien , le compagnon de ces jardins. Toutes ces années passées à construire le jardin...toutes ces heures réflexions faites ,ou , je me suis construis moi-même!
La bignone est une grimpante vigoureuse , elle prend d'assaut tous les supports disponibles. Cependant avec un travail constant elle peut être contenue et former un coeur.
Ce coeur façonné un jour de St Valentin rappelle le lègue que fit Robert d'Arbrissel ; le don du coeur du fondateur de l'Ordre des Fontevristes à Orsan est un moment fort de la vie du Prieuré.
Après une taille de nettoyage et de mise à fleurs à la sortie de l'hiver, c'est une taille de maintien de la forme qui est exécutée la saison venue.
Ce coeur rougeoyant de bignone n'est pas seul , d'autres battent non loin de lui; en lierre ou en camélia.
Exploités sous ces utilisations inhabituelles , ces végétaux permettent ainsi de présenter " à plat" une application de l'Art Topiaire.
Une vie ! Un jardin n'est jamais fini , un arrêt est synonyme d'abandon et de mort du jardin. Chaque année après le sommeil hivernal les jardiniers aident le jardin à se réveiller. Cette renaissance sera l'apparition d'un jardin nouveau , plus qu'un simple et banal entretien c'est une perpétuelle création.
"Après tant de doutes et d'hésitations c'est parti dans le rôle de jardinier des jardins du Prieuré Notre Dame d'Orsan. Vive l'aventure!..." , Voilà comment je commençais le journal des jardins en septembre 1993.
Prochainement , au lendemain de la St Fiacre cela fera 16 années pleines que je suis le gardien , le compagnon de ces jardins. Toutes ces années passées à construire le jardin...toutes ces heures réflexions faites ,ou , je me suis construis moi-même!
La bignone est une grimpante vigoureuse , elle prend d'assaut tous les supports disponibles. Cependant avec un travail constant elle peut être contenue et former un coeur.
Ce coeur façonné un jour de St Valentin rappelle le lègue que fit Robert d'Arbrissel ; le don du coeur du fondateur de l'Ordre des Fontevristes à Orsan est un moment fort de la vie du Prieuré.
Après une taille de nettoyage et de mise à fleurs à la sortie de l'hiver, c'est une taille de maintien de la forme qui est exécutée la saison venue.
Ce coeur rougeoyant de bignone n'est pas seul , d'autres battent non loin de lui; en lierre ou en camélia.
Exploités sous ces utilisations inhabituelles , ces végétaux permettent ainsi de présenter " à plat" une application de l'Art Topiaire.
mercredi 26 août 2009
Grrrr , grrrr.....!
Un internaute à découvert en partie l'énigme des "colonnes de pierres " ( voir Mai 2009 ) ,
Voici une nouvelle devinette à résoudre.
Certaines zones du Prieuré sont privées commes celles réservées d'exploitations aux jardiniers. Sur une porte d'accès une pancarte met en alarme les visiteurs d'un danger imminent , en ajoutant les lettres manquantes à celles inscrites vous prendrez connaissances de ce danger que tous les jardiniers d'Orsan possèdent le nom et peuvent l'affronter!
Quel est ce danger ? Un indice ; " il possède des dents".
mardi 25 août 2009
Au jardin de mon pôte agé tous mes pôtes iront !
" Pourquoi mettre les carottes dans des faîtières atttachées l'une à l'autre ? "
Même Bugs bunny reste perplexe devant ce mode de culture.
Plus sérieusement , la carotte apprécie les terres sableuses et légères , elle " fourche" dans les terres trop riches en fumure.
Dans ces jardinières cylindriques contenant du terreau et du sable , elles sont aux petits soins donnant une exceptionnelle croissance en longueur et diamètre.
De plus la récolte est aisée , il suffit de couper les liens qui unissent les deux tuiles et les carottes sont à porter de mains..." Alors quoi de neuf docteur ?"
Sacré soleil , l'eau est une préoccupation en ce moment , les légumes et les fruits sont de gros consommateurs de cet élément.
Simon "veille au grain " et le potager est généreux à son égard ; aubergines , tomates , fenouils...etc des récoltes régulières à faire.
Le blanchiment des scaroles est en cours ; elles sont attachées ou coiffées d'une assiette.
vendredi 21 août 2009
Ribès...
"C'est quand le meilleur moment pour voir le jardin ?"
Difficile de répondre ! Je ne sais pas comment non interlocuteur est capable de lire un jardin ; en feuilles ? en fleurs ? en fruits ? sous la neige ? sous la pluie ? au soleil...
Un jardin est tel l'être cher que l'on aime, ne faut-il pas le regarder à chaque instant et en toutes saisons, les bons comme les mauvais jours.
Tout comme chacun d'entre nous un jardin change, se transforme et prend de la maturité... une sagesse appliquée à la mode végétale.
Le jardin d'Orsan offre de mieux en mieux à la vue ses productions, les feuilles perdent de leur éclat et les fruits colorés prennent le relais.
Les fauvettes et merlettes ont tirées profit des ultimes groseilles, c'est pour moi le moment choisi pour une taille des groseilliers et cassis en touffes. Elle se résume en trois verbes : rajeunir, éclaircir, aérer. La couleur de l'écorce guide pour déterminer l'âge de la branche, le feuillage présent permet d'apprécier de visu l'harmonie de l'éclaircissage, le vent et la lumière attestent de la bonne légèreté de l'ensemble.
C'est la course en ce moment pour les tailles estivales afin de bénéficier ou de provoquer "la pousse à bois d'août" vitale pour les floraisons et fructifications de l'année future.
mardi 18 août 2009
Mon dieu, comme c'est beau !
"Mon dieu, comme c'est beau !" s'exclament régulièrement les hôtes des jardins.
La beauté est une notion subjective et ce serait bien prétentieux de ma part que de penser la maîtriser. Jardinier, je cherche au quotidien, comme tout artisan, avec l'aide de certains "tours de main", à provoquer des tranformations suivant des règles bien connues :
- ce que l'on a !
- ce que l'on veut ?
- ce que l'on fait ?
Puis vient le constat de ce que l'on obtient ! Vous imaginez la suite !
Dans le cloître, les rosiers grimpants sont travaillés suivants 3 allures : en verticale, en volume ou en horizontale. Ces formes deviennent à mes yeux "clocher de cathédrale", "pattes d'araignées" ou "tableau de roses".
Pour contraindre mes rosiers non remontants à fleurir et tenir ces géométries particulières, je dois appliquer le palissage, l'arcure, la couronne, l'incision... "casser la sève" pour contenir la vigueur et ainsi provoquer une abondante floraison.
La beauté sera éventuellement au rendez-vous et ornera un travail... mais elle n'était pas l'objectif initial.
La beauté est une notion subjective et ce serait bien prétentieux de ma part que de penser la maîtriser. Jardinier, je cherche au quotidien, comme tout artisan, avec l'aide de certains "tours de main", à provoquer des tranformations suivant des règles bien connues :
- ce que l'on a !
- ce que l'on veut ?
- ce que l'on fait ?
Puis vient le constat de ce que l'on obtient ! Vous imaginez la suite !
Dans le cloître, les rosiers grimpants sont travaillés suivants 3 allures : en verticale, en volume ou en horizontale. Ces formes deviennent à mes yeux "clocher de cathédrale", "pattes d'araignées" ou "tableau de roses".
Pour contraindre mes rosiers non remontants à fleurir et tenir ces géométries particulières, je dois appliquer le palissage, l'arcure, la couronne, l'incision... "casser la sève" pour contenir la vigueur et ainsi provoquer une abondante floraison.
La beauté sera éventuellement au rendez-vous et ornera un travail... mais elle n'était pas l'objectif initial.
dimanche 16 août 2009
"Pauline et le Tournesol" ou "Pauline et Pacôme aux citrouilles"
Je suis un parrain comblé. Après Manon, voici Pauline à mes côtés au jardin. Récente lauréate du brevet, une belle journée aux jardins d'Orsan est à son programme estival...
Oui, mais que faire au jardin ? Dans un premier temps, secourir sa fleur préférée. Les géants tournesols penchent sous le poids des soleils gigantesques. Il est vital de les attacher solidement.
Leçon d'écriture... sur les citrouilles ! avec Pacôme, son frère. Que peuvent-ils bien écrire ?
Puis, taille des roses fanées, récolte des prunes, ratissage des feuilles... la journée passe vite et n'est pas assez longue. Pacôme, moins féru de jardinage, préfère contempler les écrevisses dans le ruisseau qui longe le domaine d'Orsan... Ah, ces amoureux de la nature !
lundi 10 août 2009
J'ai faim !
Qui laisserait son animal de compagnie, son cheval, son chien ou son chat, sans soins ?
Les végétaux sont aussi des être vivants demandant des besoins et subissant des contraintes similaires aux animaux.
Il est temps de donner à nouveau à manger à mes gazons. Pour servir au mieux leurs besoins, il a été nécessaire de faire une analyse de la terre d'Orsan. Celle-ci a défini les valeurs N P K suivantes : 15 / 10 / 15.
150 kg d'engrais minéral, aditionné de 150 kg de terreau et épandu en 3 fois, permettent aux pelouses du prieuré de garder fière allure depuis 17 ans !
Mais suffit-il de donner à manger au cheval pour le garder en bonne santé ? Non, bien sûr. En complément de la fertilisation, les gazons d'Orsan vivent d'autres interventions : irrigation, scarification, aération, roulage, désherbage, tontes régulières avec machines hélicoïdales... Un poste de travail important nécessitant un jardinier dévoué tout au long de la saison.
J'oubliais ! Les chevaux ne sont pas tous identiques et ne demandent pas les mêmes attentions. Eh bien c'est la même chose avec les gazons. Gazon de sport ou ornement, terre lourde ou légère, tondeuse à lame ou hélocoïdale...
"Qu'avez-vous" ou "Que voulez-vous" ; c'est la clé pour obtenir un beau gazon !
Les végétaux sont aussi des être vivants demandant des besoins et subissant des contraintes similaires aux animaux.
Il est temps de donner à nouveau à manger à mes gazons. Pour servir au mieux leurs besoins, il a été nécessaire de faire une analyse de la terre d'Orsan. Celle-ci a défini les valeurs N P K suivantes : 15 / 10 / 15.
150 kg d'engrais minéral, aditionné de 150 kg de terreau et épandu en 3 fois, permettent aux pelouses du prieuré de garder fière allure depuis 17 ans !
Mais suffit-il de donner à manger au cheval pour le garder en bonne santé ? Non, bien sûr. En complément de la fertilisation, les gazons d'Orsan vivent d'autres interventions : irrigation, scarification, aération, roulage, désherbage, tontes régulières avec machines hélicoïdales... Un poste de travail important nécessitant un jardinier dévoué tout au long de la saison.
J'oubliais ! Les chevaux ne sont pas tous identiques et ne demandent pas les mêmes attentions. Eh bien c'est la même chose avec les gazons. Gazon de sport ou ornement, terre lourde ou légère, tondeuse à lame ou hélocoïdale...
"Qu'avez-vous" ou "Que voulez-vous" ; c'est la clé pour obtenir un beau gazon !
Libellés :
gazon
mercredi 5 août 2009
Manon et les poireaux
"Vous êtes un passionné !" me dit-on souvent.
Non, surtout pas ! La passion aveugle et dévore à mon goût. Je jardine simplement avec amour ; j'aime mon travail rien de plus.
Aimer son métier passe par le devoir de transmission, donner aux autres le désir de pratiquer sa profession, et ce dès le plus jeune âge. En plus de jardinier, je joue aujourd'hui le rôle de parrain, et pour Manon, c'est la découverte de la plantation des poireaux : habillage des racines et des feuilles, fût bien en terre, buttage en ligne... Que de mots et de gestes nouveaux à apprendre ! Manon a le sourire et beaucoup de questions !
Pour les poireaux bleu de Solaize, une coupe régulière des feuilles favorise le grossissement du fût et le buttage son blanchiment.
Non, surtout pas ! La passion aveugle et dévore à mon goût. Je jardine simplement avec amour ; j'aime mon travail rien de plus.
Aimer son métier passe par le devoir de transmission, donner aux autres le désir de pratiquer sa profession, et ce dès le plus jeune âge. En plus de jardinier, je joue aujourd'hui le rôle de parrain, et pour Manon, c'est la découverte de la plantation des poireaux : habillage des racines et des feuilles, fût bien en terre, buttage en ligne... Que de mots et de gestes nouveaux à apprendre ! Manon a le sourire et beaucoup de questions !
Pour les poireaux bleu de Solaize, une coupe régulière des feuilles favorise le grossissement du fût et le buttage son blanchiment.
dimanche 2 août 2009
Paillage
Dans certains endroits discrets des jardins d'Orsan, les déchets de la taille des haies sont laissés directement au sol. Ici, entre une haie de charme et des poiriers palissés, ce paillage, très efficace, ne gêne pas la visite. Le gain de temps est aussi appréciable pendant ces mois gourmands en main d'oeuvre.
Les bénéfices du paillage :
- humidité et fraîcheur au pied des haies
- frein aux germinations des plantes adventives
- entrave au phénomène de "battance"
A l'automne, ce paillage improvisé sera mélangé au fumier et enfoui dans le sol avec le bêchage ou évacué pour finir au compost, s'il n'est pas complètement "mûr".
toutefois, la paille naturelle reste le matériau idéal pour confectionner "le vêtement de la terre" aux surfaces clés du jardin.
Les bénéfices du paillage :
- humidité et fraîcheur au pied des haies
- frein aux germinations des plantes adventives
- entrave au phénomène de "battance"
A l'automne, ce paillage improvisé sera mélangé au fumier et enfoui dans le sol avec le bêchage ou évacué pour finir au compost, s'il n'est pas complètement "mûr".
toutefois, la paille naturelle reste le matériau idéal pour confectionner "le vêtement de la terre" aux surfaces clés du jardin.
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