Bouddha aurait trouvé la sagesse sous un figuier, libre à vous tous, résidents potentiels du Prieuré de tenter une démarche d'ascète sous le feuillage de l'un de nos quatre arbres.
Avant d'être ces remarquables sujets ramifiés et élégants, nos figuiers ont été élevé en "nursery", regroupés par centaines et formant une immense fratrie. Dans cette pouponnière des Ets Baud de Vaison la Romaine d'où proviennent nos arbres, des figuiers prennent le temps de grandir pour un jour échouer peut-être dans votre jardin.
Le figuier est un arbre présent dans de nombreuses tradition, la mode de transport de de déplacement que nous usons( voir articles précédents de mars) était un clin d'oeil pour le rappeler. Selon une ancienne publicité la tradition aurait du goût...avec le dernier figuier planté, je crains qu'elle en prenne un coup!
Celui-ci très lourd et d'un branchage volumineux nous interdit d'office de le transporter en chaise à porteur. Impossible de passer les portes des jardins car son soulèvement demande des efforts hors de nos aptitudes musculaires!
Alors après avoir fait marche arrière avec notre mode opératoire, c'est vers le modernisme et la force hydraulique que nous allons chercher de l'aide. Par chance il est le dernier à planter et se trouve dans un angle accessible pour un levage mécanique.
Bien posé et ficelé sur la palette, une protection pour la couronne et un long câble afin de tirer et guider le figuier en toute sécurité...ce figuier là vit franchement une lévitation!
Le mur passé il est déposé au bord de son trou de plantation, la manoeuvre est délicate et demande de prendre le temps nécessaire pour son bon déroulement.
Une fois qu'il est posé avec stabilité les cordes sont enlevées et la plantation peut désormais se poursuivre comme pour les trois autres sujets précédemment plantés.
Difficile parfois de suivre la tradition à la lettre...l'important c'est le fond dont peuvent être porteur les figuiers, la forme peut subir quelques adaptations..?
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